Qu’est-ce que c’est ? Ça roule, ça groove, ça balance, c’est quasi intemporel, c’est diablement bon. C’est Big Apple Blues qui nous propose encore un album scotchant qui nous promène à New York pendant une journée et les morceaux proposés sont à l’image de cette ville cosmopolite. Ce disque ne comporte que des instrumentaux et dès le premier titre ‘You Gotta Start Somewhere‘, l’accroche est immédiate. Ça commence funk et un solo de guitare à tendance rock arrive pour être suivi par un piano qui met une coloration jazzy et on attaque directement sur le deuxième morceau ‘Happy‘ qui rappelle l’époque où Booker T & the MG’s étaient au top. L’orgue Hamond de Jim Alfredson est en avant et cuivres et percussions soutiennent solidement l’édifice et c’est la guitare de Zach Zunis qui enchaîne sans un vide pour un beau monologue. Ensuite, vient ‘Take Two‘ qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs il faut dire que côté rythmique, on trouve Barry « The Baron of the Blues » Harrison à la batterie et Admir « Dr Blues » Hadzic à la basse auxquels vient se greffer Kevin Jones et ses congas. Quand arrive ‘SDW‘, tout se calme et le saxophoniste Chris Eminizer peut alors souffler son blues tranquille et feutré avant de continuer la déambulation musicale avec ‘Hudson Breeze‘ qui fait claquer les doigts. Pour suivre, ‘Steamroller‘ s’anime un peu plus comme si l’on débarquait sur une avenue vivante. Les titres restants sont à l’avenant jusqu’au dixième et dernier ‘Rock On‘, bien sûr plus animé que les autres. Ces types sont des allumeurs d’images, des créateurs d’émotions qu’il est bon de prendre pour guide pour une virée new-yorkaise.
Source: http://www.bluesagain.com/p_selection/selection%200718.html